Monday, April 30, 2007

Cherbourg lundi 30 avril

Pause à Cherbourg et point Internet
1 : visites

Greville- Hague
Jean-François Millet ( 1814 - 1875 ), peintre de "l'Angélus" et " Les glaneuses" est né le 4 octobre 1814 au hameau de Gruchy à Gréville-Hague. "Le maître du réalisme paysan" L'oeuvre de J.F. Milleet, qui travaille à Barbizon à partir de 1849, diverge sensiblement de celle de ses
amis peintres, Théodore Rousseau, Carles-Frabcois Daubigny ... Plus intéressé par la vie paysanne autour de Barbizin, il en trce, se souvenant de son enfance normande, une étonnanta synthèse. Une vision sans concession où perce quelquefois une certaine tendresse, une fine observation de la vie rurale le rapprochent du réalisme d'un Courbet. On vit alors dans la peinture de Millet des intentions politiques qui le maintinrent en lisière des Salons parisiens. Van Gogh trouvera chez Millet une source féconde d'inspiration.

Omonville-la-petite

Jacques Prévert ( 1900 - 1977 ). Dès les années 1930, avec ses amis de la troupe théâtrale du Groupe Octobre, Jacques Prévert découvre ce "coin de paradis", le Cap de la Hague. En 1970 il achète une maison au Val, à Amonville-la-petite. Il y vivra jusqu'à sa mort en avril 1977. Dans le petit cimetière d'Amonville, le poète repose aux côtés de Jacqueline Prévert, sa femme et de Michelle, sa fille.

Barneville-Carteret

Une personnalité de la "Réclame" est née dans cette ville : il s'agit de la "Mère Denis", représentante de la marque "Vedette" célèbre par son inimitable accent et le célèbre slogan" Ca c'est ben vrai !"

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Coquille
La côte ouest( à ne pas confondre avec l'alcootest) de la presqu'île du Cotentin est une région favorable à la conchyliculture. Est-ce pour cette raison qu'une correspondante d'un quotidien régional a agrémenté son article ( par ailleurs excellent), d'une magistrale coquille en confondant la Mer Baltique avec la Mer Adriatique ?

3
La Côte des Havres
Les 8 havres situés entre Barneville-Carteret et Granville offrent une particularité de rivages uniques dans l'Oouest de la France. Cet ensemble, voisin du "Passage de la Déroute" en-dessous des falaises escarpées de la Hague, témoigne de la diversité du littoral normand. On dit que les îles Chausey et les îles anglo-normandes sont les vestiges d'un territoire autrefois recouvert par la forêt de Scissy.

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Granville
Ce nom de "Passage de la déroute" vient-il de la déroute subite par les Vendéens ( les Blancs) dans le port de Granville où ils étaient venus chercher du renfort de la part de la flotte anglaise ? Trouvant le port normand bloqué, les Vendéens avaient été contraints de faire demi-tour lors de la Virée de Galerne avant de se faire massacrer par les Républicains , les Bleus" , qui les précipitèrent dans la LOire à Ancenis, Oudon ...

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E.P.R.
A Flamanville j'ai rencontré quelques militants du mouvement Greepeace venus manifester contre l'extension des installations nucléaires. La veille de notre rencontre, les forces de police et de gendarmerie étaient intervenues pour tenter de déloger quelques militants issés au sommet de grues du chantier.

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La Hague
Cette région du Cotentin est très marquée par le nucléaire : centrale de Flamanville, et l'usine de retraitement des déchets nucléaires dont les installations sont visibles sur plusieurs kilomètres "à la ronde" Question : y a t-il un lien entre le nucléaire et la multiplication des cas de leucémie ?
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lien GREENPEACE

Sunday, April 22, 2007

Kairon Plage ( près de Granville ) dimanche 22 avril

après une pause marquée à Pleine Fougères pour laisser "couler" quelques problêmes de santé ( gastro-entérite), j'ai abandonné le drapeau breton pour voir flotter dorénavant celui de la Normandie et ses deux lions.

maintenant quelques nouvelles à adresser à mes correspondants :

1
définition entendue les sardines : petits poissons sans tête, vivant dans l'huile en rangs serrés

2
Dans la région de Erquy, j'ai découvert une petite localité dont le nom aurait certainement inspiré notre "jongleur de mots" national: Raymond Devos. Il s'agit de PLURIEN.

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"Chapeau!"
Depuis mon départ le 8 mars, c'est la 3ème casquette qui se paie ma tête en allant couvrir un autre chef que le mien ! Je ne sais pas ce qui se passe dans leur tête pout me bouder ainsi. A croire que la mienne ne leur revient pas ? Abandonner son chef sur un coup de tête, quel comble pour une casquette !

4
Saint-Malo : Ville corsaire Les malouins ( habitants de Saint-Malo) se couvrirent d'un genre de gloire après leur rattachement à la France. La guerre de course consistait à s'emparer au nom du roi des vaisseaux ennemeis, de préférence des bâtiments de commer chargés de marchandises précieuses. Voiliers et cargaisons étaient revendus au plus offrant et le butin était partagé entre le roi, le commandant corsaire et son équipage, sans oublier l'armateur si celui-ci n'était pas le commandant. Les navires corsaires, armés par des particuliers, grâce à une "lettre de course" émise par le pouvoir royal, menaient légalement la guerre contre la marine d'un état ennemi. Cette "lettre de course" différençiait les corsaires des pirates et leur évitait la pendaison en cas de capture.

5
Jusqu'à maintenant je ne les avais vus qu'en cartes postales : il s'agit des goémonniers. Michel Tonnerre a également écrit et interprété une magnifique chanson à leur honneur. Depuis mon passage à Lampaul Plouarzel (Finistère Nord ), je peux me vanter d'avoir rencontré un des ces "moissonneurs de la mer". Elle s'appelle Emilie Quéméneur et depuis sa quatorzième année, elle m'a autorisé à vous dire qu'elle a aujourd'hui 70 ans,cette artisane récolte le goémon avant de le confier à une entreprise de Plougerneau qui le transformera en produits pharmaceutiques, cosmétiques ou aliments pour hommes ou animaux... Certes, le tracteur a suppléé l'antique cheval mais, aujourd'hui encore l'existence de cette solide "cultivatrice", est rythmée par l'immmuable cycle des saisons et des marées au Pays des Abers.

6
Le Mont Saint-Michel
Depuis une semaine sa silhouette élancée pointe mon horizon entre Bretagne et Normandie. Dans un diaporama-conférence j'en ai retracé les 13 siècles de son histoire. Aujourd'hui, les hommes s'apprêtent à en écrire un nouvel et ambitieux épisode: redonner à la "Merveille de l'occident" son caractère maritime initial. Voici quelques dates repères de cette longue histoire : Jusqu'en 1858, le Couesnon, comme la Sée et lma Sélune, divague librement dans la baie, s'attaquant quand bon lui semble aux enclos poldérisés que les hommes s'efforcent de conquérir. Entre 1858 et 1863, pour protéger ces polders, on le canalise, à main d'hommes, sur 4 kilomètres, depuis l'anse de Moidrey jusqu'à son débouché. Domestiqué, il ne peut plus divaguer. La poldérisation peut continuer.
En 1966, afin de bloquer l'entrée de la marée dans le Couesnon, on entreprend la construction du barrage actuel équipé de portes qui se ferment sous la poussée du premier flot. Le fleuve perd un peu plus de sa puissance hydraulique; à l'aval, il s'encaisse entre les dépôts de sédiments qui s'accumulent.
A l'amont, l'anse de MOidery, milieu humide et ancienne boucle du Couesnon, n'est plus recouverte par la marée.
2006 : la construction d'un nouveau barrage commence. Cette fois, il s'agit de redonner sa dynamique hydraulique au Couesnon.
2008 : le nouveau barrage est en service. Le Couesnon entretient des grèves maritimes et dégage les abords du Mont des sédiments.
2012 : tous les aménagements hydrauliques amont et aval sont réalisés.
2020 : aprs plusieurs années, un large estuaire s'est reformé entre le rocher et le barrage. Le Mont n'est plus sous la menace de l'encerclement par les herbus.
Le paysage maritime recherché est restauré. Il se maintiendra ppendant des générations, aussi longtemps que le barrage produira l'énergie des flots.

Tuesday, April 10, 2007

Saint-Brieuc, mardi 10 avril

Enfin un accès à Internet après quelques jours de
"silence"

et maintenant aux nouvelles :
1
En attendant mon ami Jo, et pour m'abriter du très violent qui soufflait sur le "Côtes des
légendes", je suis entré dans l'auberge du village deert mon corps dans les limites de
ce que la décence permet pour prendre mes premiers bains de mer de l'an 2007 sur la plage de Guerzit dans la baie de Morlaix. Un peu froid mais, c'est bien connu,les bains d'eau salée sont très bon pour les articulations.

2
Bravant le proverbe " En avril ne te découvre pas d'un fil" j'ai découvert mon corps dans les limites de ce que la décence permet pour prendre mes premiers bains de mer de l'an 2007 sur la plage de Guerzit dans la baie de Morlaix. Un peu froid mais, c'est bien connu,les bains d'eau salée sont très bon pour les articulations.

3
Au matin du samedi 7 avril, au passage du pont de Toul an Héry j'ai quitté les chemins du département du Finistère pour cheminner dorénavant sur ceux du département des Côtes d'Armor qui, jusqu'au è mars 1990, portait le nom des Côtes du Nord qu'on avait quelquefois tendance à placer sur la côte entre Lille et Dunkerque.Après ce département, je vais cheminer en Ille et Vilaine qui me sera beaucoup familier.

4
Si, vendredi 1 avril je me suis offert une journée de pause sur l'Ile d'Ouessant, je viens de récidiver samedi de Pâques en m'offrant une croisière dans l'archipel des 7 îles ( au large de Perros-Guirrec) et sur lïle de Bréhat. J'ai passé cette journée en compagnie de 2 Taïwanaises, ce qui a donné un ton encore plus exotique à cette escapade. Si, par le passé, j'étais déjà venu dans cet archipel, c'était en kayak de mer.
5

Il y a une dizaine d'années j'avais passé une nuit "sentimentale' sur la plage de Binic ( environ 20
kilomètres à l'oouets de Saint-Brieuc ). Cette nuit à la belle étoile m'avait inspitré un poème. Or, ce poème se retrouve dans mon actualité car, je viens de passer cette nuit de lundi à mardi sur cette même plage ... mais seul !
Voici donc ce poème que j'avais alors intitulé :
Equinoxe
Sous l'oeil du grand phare veillant à l'horizon, ils se sont étendus berçés par le jusant.
Alors la plage devint un sablier géant où s'écoula le temps jusqu'au petit matin.
Puis, quand le crépuscule usurpa les étoiles, ils prièrent les vagues d'effacer sur le sable l'empreinte de leurs corps.
La mer fut honorée par cette confidence, et promit aux amants d'en être la gardienne jusqu'à la fin des temps.
Mais hélas au grand large croisait un chalutier dont les mailles du filet écrouèrent le secret.
Les marins amusés du réjouissant magot,composèrent une chanson pour l'accordéoniste qui
sema le ragot dans tous les bars du port.
La mer ainsi trahie par ses hommes trop bavards, apaisa son courroux en noyant l'équipage.
Aujourd'hui sur nos côtes seule de l'aventure, la chanson court encore.
Dans un nouveau quatrain elle unit à jamais, amants, mer, et marins.
Comme ces chants de bistrot, qui s'abreuvent des joies, et des peines des Hommes ...

6

Voici une version bretonne des "chiffres et des lettres". Je l'offre plus particulièrement à mes amis Bretons. Pour les autres, cela mérite de leur part une connaissance de la prononciation du nom de ces localités.

Plouneour Trez + Plouescat + Malestroit = Goulven

7

Une nouvelle, mais courte, série de portraits : un cafetier-libraire un juriste de l'O.N.U. chargé de "construire" un pays au Kosovo un patron d'auberge de jeunesse un très jeune bâtisseur de châteaux de sable une Hongroise une Taïwanaise réalisatrice de dessins animés un "descendant" de Lamartine

Tuesday, April 3, 2007