Monday, July 23, 2007

Frederikshaven ( côte Baltique )

Comme convenu les dernières nouvelles depuis le front Danois ...

1 rectificatif
Il faut environ 7 couronnes danoises pour faire 1 euro ... et non le contraire!

2 Pinceau

Ce matin j´ai passé quelques coups de pinceau sur mom vélo ... Non pas que je ne peux plus le voir en peinture ( quoique quelquefois, bloqué par la pluie sur un parking, il m´arrive d´envier les gens qui s´engouffrent dans leur voiture et d´avoir une pensée émue pour mon Jumpy læachement abandonné dans le Maine et Loire ). Mais revenons en a mon vélo qui méritait
ce coup de pinceau pour le débarasser des grains de sable qui s´étaient insinué dans ses mécanismes quand je me suis rendu sur ce banc de sable séparant la mer du Nord et la Baltique et sur lequel je tenais a me faire prendre en photo.

3 quand les petites bêtes embêtent la grosse

Alors que je parcourais les derniers kilomètres du littoral danois sur la Mer du Nord, un moustique a décidé de voyager "a l´oeil" ( le droit ), me contraignant a stopper illico ma machine. Dorénavant je porte des lunettes de soleil car cet incident m`a mis " la puce a l´oreille" sur les dangers que cela pouvait représenter. L´inconvénient avec ces lunettes, est que j´ai toujours l´impression que le temps se couvre !
Moralité : quand les moustiques et les puces s´Y mettent, le temps se gâte !!!

4 Gratis !

Au Danemark, que peuvent avoir en commun un office de tourisme, un supermarché, et une boulangerie ?
Réponse : l`accés libre et gratuit å Internet et ce,sans limitation de durée !!!

5 que d´eau !!!

A l´occasion de ma 3éme journée passée au Danemark, j´ai longé mon premier fjord. J´ai enfin découvert, et admiré, ces paysages caractéristiques des pays scandinaves. Long d´une trentaine de km, pour une largeur maximale de 12 km, celui-ci se nomme : Fjord Ringkøbing, du nom
de la principale ville portuaire qu´il abrite. Il se trouve " a cheval" sur le Jutland du sud et le Jutland du nord qui lui, en compte une multitude dont certains, comme le Limforden, sont immenses.
Ce n´était donc qu´un prélude à ma traversée de cette région oû se mêlent lacs et fjords sans que la distinction des uns et des autres soit évidente. Peut-être qu´un fjord a un accès á la mer alors que le lac est fermé ? Un fjord peut devenir un lac quelquefois.


6 FanØ

J`avais pratiquement ponctué ma traversée des Pays-Bas par une petite excursion sur l´ultime île de l`archipel des îles frisonnes occidentales. Cette fois, au danemark, c`est sur l´ île de Fanø ( au large de Esbjerg ) que je me suis offert un petite voyage "outre-mer". Voici comment Fanø obtint sa liberté Jusqu`en 1741, Fanø était la propriété du roi. A court d`argent, celui-ci décida de vendre l`île aux enchères á Ribe. Craignaant que les commercants n`achétent leur île, ses habitants envoyèrent quelaues jolies filles á la ville, la veille de la vente. Quand les commercants
furent saoulés, les demoiselles prirent leurs montres et les firent retardee d`une heure. Ils arrivèrent trop tard á la venteaux enchères ... Restait le baron de Trøjborg, qui s`interessait également á l`île : quelques gros bras l`enfermérent dans un placard. Ainsi les habitants de l`île purent-ils acheter Fanø pour 70 000 rixdales.


7 au nord ...

Dimanche 22 juillet, 15 h 18 : ce sont les jour et l´heure auxquels j`ai atteint le point le plus
septentrional de mon périple " De l`Atlantique á la Baltique" : Skagen au Danemark situé autour du 58 ènme parallèle ( Stasbourg se situe entre les 48 et 49 ème alos que Poznan est autour du 52 ème ). ce site spectaculaire est le point oû se produit la rencontre entre la mer du Nord et la mer Baltique :
les eaux du Kattegat á l`est se marient avec celles du Skagerrak á l`ouest. Cela se matérialise par un long banc de sable d`environ 4 kilomètres qui porte le nom de Grenen. Inutile de vous dire que les touristes s`y bousculent pour s`y faire prendre en photo !!! Il y a quyelaues mois, quand je préparais ce projet, cet instant était probablement celui que j`attendais avec le plus d`impatience et de curiosité. La fête a été ( je dirais plutôt automne 1! ) un peu gâchée par
la pluie ... Maintenant, si j`en juge la carte, ca va descendre ....

8 : on connaît la musique !!!

L`enseigne Aldi est si présente aux Pays-Bas et au Danemark, que j`ai voulu lui rendre hommage ... en musique bien sûr ! Vive Aldi pour ses horaires d`ouverture ( en ut majeur
) !
Vive Aldi pour les bémols mis á ses tarifs afin que la note ne soit pas trop élevée au moment de passer á la caisse ( grosse ou claire ) !
Vive Aldi pour le recrutement de ses chefs qui orchestrent leurs magasins comme des maestros, et mènent á la baguette un personnel qui connaît sa partition sur le bout des doigts !
Vive Aldi pour ses rayons "viande" et leurs morceaux de choix !
Vive Aldi pour la sélection de ses fruits et légumes : flageolets, pommes, pommes, pommes, pommes !
Vive Aldi qui interprète un répertoire de qualité un ton au-dessus!
Vive Aldi pour ses compositions que l`on ne trouve nulle Spar ailleurs !
Chez Aldi, pas de pause ! les 4 saisons proposent une gamme de produits, dans un concert de prix ( de conservatoire ), á portée ( musicale ) de tous les mélomanes !
Aldi c`est super ! c`est hyper ! Aldi est devenu Lidl * de mes pique-niques !
* Ne pas confondre avec Johnny Hallyday l`idole du jeûne des sixties qui n`a toujours pas quitté la table du show Biz !
A très bientôt.

Wednesday, July 18, 2007

Esbjerg ( côte ouest du Danemark )

Quelques nouvelles après ma pause á Lutjenburg

1 Plein le dos 1

Le nom de Selent ( Allemagne ) vous dit-il quelque chose ? Non bien sûr ! Rassurez-vous il ne me disait rien jusqu`á ce dimanche 15 juillet. Dorénavant il restera gravé dans ma mémoire car c´est sur un banc public de cette modeste bourgade, ou j´avais marqué une pause, que j´ai oublié mom sac á dos ! Ce n´est qu´une dizaine de kilomètres plus loin que je me suis apercu de l´étourderie. Finalement "tout est bien qui finit bien" car, comme dans la région de Jumièges (
vallée de la Seine) ou la même mésaventure m´était arrivée,j´ai retrouvé le précieuxbagageaprès un long sprint de 10 kilomètres.
Bilan : j´ai amélioré mom record de 10 kilomètres sur piste ... cyclable de 5 minutes et 32 secondes ! Il parait que les records sosnt faits pour être battus ... mais quend et par qui ?

Heureusement que je n'avais pas oublié mon vélo !

2 Vous avez dit culture ?

Quand Jack Lang, alors ministre de la culture, est venu en visite officielle au Danemark au milieu des années 80, c`est en limousine - escorté d`une foule de fonctionnaires, secrétaires et journalistes- qu`il est arrivé au rendez-vous. Le 1er ministre danois, Paul Schluter, est venu á vélo ! J`ai lu que le Danemark consacrait 20 % de son budget a la culture !.. Qu`en est-il en France ?

Ils ont retrouvé le vélo de d'Jack ??

3 Ca flotte

Le Danemark peut se vanter de posséder le plus vieux drapeau national du Monde. Il date de 1219.

4 Handball

Si jadis Kiel ( prononcez Kill comme to kill), faisait partie de la Ligue Hanséatique qui regroupait
les villes marchandes de l`axe Mer du Nord - Baltique, aujourd`hui, cette ville possède la meilleure équipe de hand ball d`Europe. Pour cette saison 2006 - 2007, elle a trusté les 3 titres : championne d`Europe, vainqueur du championnat national d`Allemagne et vainqueur de la coupe d`Allemagne. Quelques internationaux francais ( dont le gardien de but) font partie de l`effectif de ce club.

5 Ribe ( prononcez : Relevé d`Identité Bancaire

Dans cette ville du Danemark, un pilier, marqué de plusieur anneaux rappelle le niveau atteint par certaines inondations. C`est en 1634 que s`est produite la pire catastrophe. Le nieveau de la mer est monté jusqu`á 6 mètres au-dessus de la moyenne !

6: cohabitation

Si une hirondelle ne fait pas le printemps, celle qui a fait son nid dans l`abri-bus où j`ai passé la nuit entre Kiel et Schleswig, n`a pas attendu l`automne pour se libérer de son " trop plein de fiente" sur mon duvet ! Je lui aurait bien voler dans les plumes ...


7 : argent roi

Le Danemark ne fait pas partie de la zone Euro. La monnaie nationale est la couronne. Une couronne équivaut à environ 7 euros.

8: une côte sans fin

Si le Danemark est un petit pays ( 43 094 km2 ), il compte quand même 406 îles qui se posent autour des 2 plus grandes : la Seeland ( ville principale Odense sur laquelles est né Andersen en 1805 ), et la Fionie dont Copenhague est la plus grande ). En suivant le tracé des côtes, on pourrait dérouler un cordon de 7314 km, de quoi entourer la Russie ou relier le Cap Nord à l`Equateur ! Le Goenland et les îles Féroé sont des îles danoises.

Hans Christian ANDERSEN (Odense)

Bisous !!!

Tuesday, July 17, 2007

Lutjenburg ( quelques kilometres de Kiel )

Cette ville est jumelee avec Bain de Bretagne. En 1993 j´Y mettais une premiere fois les pedales ... J´y ai quelques amis depuis cette annee. Apres mon escale a Hambourg ( dont le quartier chaud dans lequel se trouvait l´Internet cafe d´ou je vous ai envoye les derniers mesages ), j`ai constate que les pneus de mon velo presentaient des signes de fatigue. Pour plus de securite, j`ai alors decide de modifier mon itineraire afin de regler tout cela. Lutjenburg ne se trouvant qu`a 80 kilometres, j`ai donc decide de m`y rendre en comptant sur l`aide de mes amis.
Ce matin mon probleme de pneus est regle, je suis donc pret a reprendre la route pour rejoindre la Mer du Nord en longeant un long canal qui relie la Mer Baltique a la Mer du Nord. Toutefois, suite a l`invitation de mes amis, je vais rester ici encore 2 jours avec au programme : un spectacle de cirque cet apres midi, et demain la visite d`un port avec un patron pecheur.
Dimanche matin je reprends la route en direction du Danemark que je devrais enfin atteindre dans 3 ou 4 jours. Grace a l`aide d`un ami, ancien prof de francais, j`ai bien prepare ce voyage a la recherche des vestiges vikings.
A bientot et bises a tous.
Bonnes vacances a celles et ceux pour qui ce mot est d`actualite

levé de soleil sur l'Elbe

Wednesday, July 11, 2007

Hambourg

1
Outre-mer
D`ouest en est elles se nomment, pour les principales : Texel, Uheland,Terschelling, Ameland et enfin, Schiermonnikog. Cet archipel d`ìles sètend, comme un chapelet, de Den Helder a la frontiere allemande sur environ 180 kilometres.
Ce sont les iles de la Frise Occidentale dans la mer des Wadden que jái deja evoquee a propos de la grande digue du nord ( a ne pas confondre avec celle de chez nous ...)
En decidant, mardi 3 juillet, de passer la nuit sur l`ile Schiermonnikog, qui est classee Parc National, je me suis rendu au point le plus au nord des Pay-Bas apres une traversee de 45 minutes agrementee par la presence d ún phoque en villegiature sur un banc de sable.`
Apres l´estuaire de l`Ems, cet archipel se poursuit en territoire germanique jusqu´a l`estuaire de la Wesseer, par celui des Iles de la Frise Orientale et enfin, les Iles de la Frise Septentrionale au large du Danemark que je devrai decouvrir dans quelaues jours.

2

Dans le centre de Hambourg, alors que je demandais l`adresse d`un cyber cafe, on m`a pris pour un Italien !!!! Peut-etre meme pour un "bel Italien" ? C`est souvent synonyme !

3

Ce matin meme j`ai eu droit a un magnifique lever de soleil au-dessus de l`estuaire de l`Elbe. Pour cela il m´a fallut me lever a 5 heures ! Je venais de passer la nuit dans un observatoire ornithologique. Je pense qu`en me voyant apparaitre sur le ferry qui assurait la traversee, on a du me prendre pour un oiseau rare.

4

Je viens d`atteindre le point de passage numero 16 de mom itineraire, c`est a dire l`estuaire de l`Elbe. Le Danemark approche apres ce long crochet sur Hambourg ( 250 kilometres )Le velo m`autorise ces fantaisies qui auraient ete impossibles a pied .

Grosses bises a tous et a bientot !!!

Sunday, July 8, 2007

Pays-Bas

Polders et moulins


Les Pays-Bas sont un espace principalement artificiel, soustrait, par un labeur multi-séculaire, aux menaces d’inondations maritimes ou fluviales. Dès le XIIIe siècle, et surtout au XVIIe siècle, s’est effectuée la conquête du territoire néerlandais.
La région de Schermerhorn, au nord d’Amsterdam, témoigne de ces siècles d’irrigation comme un livre grandeur nature. A la fin du XVIe siècle, il fut décidé d’y construire une digue circulaire de 32 kilomètres et d’assécher les lacs qu’elle enfermait. Un quadrillage de canaux fut creusé et 52 moulins ont été construits.
Jusqu’en 1928, ce sont ces moulins à vent qui servaient à évacuer l’eau, mais l’invention de la machine à vapeur et du moteur diesel électrique les a pratiquement tous fait disparaître. Ceux
qui restent ont été restaurés.
A l’est de Rotterdam : les moulins de Kinderdijk, dans la plaine de l’Alblasserwaard qu’ils ont contribué à assécher. Depuis 1950, leurs ailes ne tournent plus que pour les touristes. Il s’agit de moulins « à calotte tournante » dont la charpente peut être en brique et de forme tronconique, ou en bois de forme octogonale.
Au nord d’Amsterdam : dans la région de Schemerhorn, 11 ont survécu et ont été restaurés.

Réchauffement climatique

Montée des océans, hausse des précipitations, inondations à répétition : le radoucissement de la planète constitue une sérieuse menace pour les Néerlandais, dont plus d’un quart du territoire est situé en dessous du niveau de la mer.
Il est déjà prévu d’augmenter de plusieurs mètres la hauteur des digues maritimes d’ici à 2050.
Outre les risques présentés pour les 800 kilomètres de façade maritime, les 3 voies navigables les plus fréquentées d’Europe – le Rhin, l’Escault et la Meuse – s’avèrent une autre menace pour la plaine fluviale néerlandaise.
Après les inondations catastrophiques de 1953 dues notamment à une rupture des digues, les Néerlandais ont entrepris dans le cadre du « Plan Delta » la construction de gigantesques barrages dans le Delta, la région où le Rhin, la Meuse et l’Escault se jettent dans la mer du Nord. Le barrage anti- tempête dans la Nieuwe Waterwerg, près de Rotterdam, est le plus grand ouvrage mobile du monde.

barrage anti-tempête

Monday, July 2, 2007

> Hôtel 5 étoiles
>

> je me suis fait un nouveau pote...
>

> ...et une nouvelle copine de??
>

> j'ai même rencontré un Belge, une fois.
>

> ????poubelle pour cycliste Hollandais !!!

gentll coquelicot...
> j'ai un trou à mes chaussettes !!
> rencontre avec un homme de paille.
> cagouille au départ d'une étape...
> ondée passagère: 32 heures?

Suivent quelques clichés de notre voyageur. Amitiés

A environ 120 kms de la frontière Hollando-Germanique.
Voici quelques nouvelles.

1 la digue ... la digue

Je ne sais pas combien mesure celle, si celebre, de Nantes a Momtaigu, mais ce matin j'ai parcouru la plus longue des Pays-Bas. Construite en 1932, cette digue longue de 30 kilo;etres , large de 90 metres et haute de 7 metres, separe du Waddenzeen ( mer des Wadden )un lac d'eau douce, l'Ijsselmeer, qui occupe une partie de l'ancien Zuiderzee.
Le document qui me servait de guide ( anagramme de digue ) n'indiquait pas si une chanson a ete ecrite a propos de cette Digue du Nord ?
la digue du nord Afsluitdijk

2

Canal plus

En 1681, a lieu l'inauguration du canal des Deux Mers qui relie la Garonne a la Mediterranee. Temoin de l'evenement, Vauban se met a rever a un reseau de canaux en liaison avec tous les grands fleuves du royaume qui permettrait a tous batiments, voire les galeres royales, d'aller de Dunkerque a Besancon "sans rompre charge d'une mer a l'autre sans faire le grand
tour ( par Gibraltar )" Alors qu'aux Pays-Bas, cette politique de communication fluviale est d'actualite, je ne peux m'empecher de penser au sort qui a ete reserve, 3 siecles apres, aux grandes idees du Commisaire general de Louis XIV !!!

3

Hollande, Neederland, Pays-Bas ???

Appeler Hollande le pays dont La Haye est la capitale est un non-sens tres commun alors qu'on devrait l'appeler Pays-Bas. En fait la Hollande Septentrionale et la Hollande Meridionale sont 2 regions des Pays-Bas. Mais, n'en faisons pas un fromage !!! A propos de fromages, la ville de Gouda se trouve en Hollande Meridionale, alors que la ville de Edam se trouve en Hollande Septentrionale !!!
Donc s'il n'est pas faut de dire que le Gouda et l'Edam sont des fromages de Hollande, peut-on dire aussi que le Roquefort et le Morbier sont de la meme region ????
2° étendard des Pays-Bas

4

Subway

Pour me proteger des orages qui sevissaient au-dessus d'Amsterdam, j'avais choisi d'allonger ma couchette entre les structures metalliques d'un pont qui, d'une part, enjambait un canal, et d'autre part permettait a ce meme canal et a une route de passer sous la gare principale de la ville. Vers minuit, je me suis fait deloger par la police ... De nouveau sans toit, je me refugie dans un parking couvert qui semble me garantir la tranquilite et l'etancheite. J'avais raison mais helas, quand , vers 7 heures du matin j'ai voulu quitter mom "sam suffit", je me suis trouve bloque par une grille d'au moins 3 metres de haut !!! En attendant qu'un membre du personnel du club de fitness, de qui dependait cet Eden, vienne me liberer, j'ai patiente 2 heures en faisant des grilles de mots croises !!!


Mobil Home

5

Que les Neederlandaises sont elegantes et jolies sur leurs bicyclettes !!!

6

N'etant qu'a environ 120 kilometres de la frontiere Pays-Bas / Allemagne, les prochains messages que je vous enverrai partiront de ce 4eme pays que je m'apprete a traverser ...

Je laisse le soin a notre ami Marc d' agrementer ces messages de quelques photographies... Mille fois merci pour votre fidele presence Bisous a toutes et a tous ...

Saturday, June 30, 2007

les news de Hollande.

entre Rotterdam et Amsterdam
Jour de pluie ... evidemment !

1
Je crois savoir que notre fromage national doit son nom a ce village de Normandie : Camenbert, dans lequel sa recette a ete trouvee il y a belle lurette. Hier soir j ai dormi dans la commune de Gouda... Est-ce ici qu est ne le celebre fromage des Pays-Bas ?

2
Ici aux Pays-Bas, le cycliste n est pas un intrus. C est autre chose de rouler a bicyclette aux Pays-Bas qu en France ...Des pistes cyclables, pas de cotes, des sourires, des signes de politesse... et meme des poubelles pour cyclistes dans lesquelles qu on peut utiliser sans descendre de son velo !

3
Il y a quelques jours je traversais la petite ville de Sangatte ... Le traumatisme de la periode du camp de refugies est grand chez les habitants. A Calais des colonnes de silhouettes continuent leur errance ...
Que font l O.N.U et l Union Europenne ? Je n ai pas pu m empecher de penser a ce qui se passe sur les cotes espagnoles ... A Sangatte aussi j ai vu un panneau publicitaire vantant les prix sans concurrence d un supermarche sis : boulevard de la liberte !!!

4
Je me suis fait prendre en photo sur la falaise du Cap Blanc Nez au pied de laquelle je criais Terre ! un jour de juillet 84 apres ma traversee de la Manche ... nostalgie quand tu nous tient !!!

5
Afin de mettre a profit les tres nombreuses inclemences de Dame Meteo, je me suis achete une
biographie de Vauban dont j ai croise maintes fois les realisations depuis m,on depart en Bretagne.

6
Je ne sais quelles seraient les reactions de mon professeur d anglais et de mes collegues de cours de Jarze s ils m entendaient oser parler dans la langue d Outre Manche !!! Finalement j y arrive, meme si de temps en temps des mots en polonais viennent se meler de ce qui ne les regarde pas ...Dure, dure, la vie de polyglotte !!!

7
De Belgique j aurai pu vous envoyer une B.D. de Tintin, un cornet de frites, un dessin de Deluck, un tableau de Rubens, un bout de canal, un plat (pays) prepare, un succes de J. Brel, une histoire du pays, un maillot jaune de Merckx...Le choix etait trop difficile, alors je vous salue une fois :
au revoir( en francais), do widzenia ( en polonais), tot ziens( en flamand), arivederchi( en italien) et bien sur en Neerlandais : alpen aan den rijn !!!

Tuesday, June 26, 2007

La Manche « mer à boire » pour une « Terre promise » ?

Le 17 juillet 1984 un Français ( Angevin de naissance ) traversait la Manche à la nage. Parti avant le lever du jour de « Shakespeare Beach », près de Dover ( Douvres ), à la tombée de la
nuit il atteignait la côte française dans la baie de Wissan, au pied du Cap Blanc Nez.
Moins de 2 années après, le 12 février 1986, les gouvernements français et britannique signaient le traité définitif relatif au creusement du tunnel sous la Manche.
En 2007, soit 23 années après cet « exploit » , ce même Français ( toujours Angevin de naissance ) est en train de se demander si ces 2 dates n’auraient pas un lien entre elles ? Cette traversée laborieuse n’a t-elle pas été la goutte d’eau ( salée ) qui aurait fait déborder le vase des négociations entre les 2 pays ?
Mis au fait de cette mémorable galère par Hélène, Jo, Michel, Jeanne, Pierre-Yves et Mickaël, compagnons et témoins de cette aventure qui les menait de Londres à Paris, les signataires de ce traité n’auraient-ils pas été pris de pitié pour ce « pauvre Français » ? Un Français qui, faute de moyens financiers pour se payer un billet sur un paquebot de la Brittany Ferries, avait dû « mouiller son maillot », de bain, et « retrousser les manches » de sa combinaison de nage, pendant près de 15 heures pour d’atteindre la « Terre promise »

Thursday, June 21, 2007

Saint Valéry sur Somme

Coucou de notre "cycliste" avant le départ du tour de France !! Amicalement Marc


Et maintenant un "cycle" de nouvelles depuis la Côte d'Albâtre à envoyer aux correspondants.
1
Si Guillaume, 7ème et dernier duc de Normandie, doit son surnom de "Conquérant" grâce à sa victoire à Hastings en 1066, il est un autre Normand dont le nombre de victoires est autrement plus élevé : Jacques Anquetil. "Jacques le Conquérant" a remporté plus de 200 courses professionnelles dont 5 Tours de France, 2 Tours d'Italie, et 1 Tour d'Espagne !!!
Alors que, "remis en selle" de mon aventure "De l'Atlantique à la Baltique" depuis vendredi, ce dimanche j'ai eu l'honneur de traverser le village où "Jacques le Conquérant" est né en 1934, et celui dans lequel il a "abandonné" en 1987.
Pouvais-je imaginer symbole plus fort?
J'ai aussi pris connaissance du classement de la "course à l'hémicycle"dont la 2e étape se déroulait ce même dimanche. Certains n'y ont vu que du bleu, d'autres ont ramassé une veste en guise de maillot ! C'est la loi du sport !

2
C'est beau comme un calendrier de la Poste ! Je ne parle pas de l'immuable couple de chatons dans son panier d'osier, mais de ces magnifiques photos dont la Poste a le chic pour agrémenter ses calendriers. Je crois que les falaises d'Etretat figurent au firmament de cette collection. Sur mon calendrier personnel, le mardi 19 juin 2007 sera dorénavant marqué d'une pierre blanche comme la craie de ce pays de Caux car j'ai enfin vu "en direct" ces fameuses et vertigineuses
falaises. C'est grandiose ! D'autres avant moi se sont laissé prendre au charme de ce spectacle : Maupassant, Braque, Coty, Offenbach ...
Maurice Leblanc y situa pour les besoins de son roman la cache du très célèbre Arsène Lupin ...
Les aviateurs Nungesser et Coli les survolèrent en 1927 avant leur tentative avortée de traversée de l'Atlantique ...
Pour conclure, Victor Hugo a écrit de ces falaises : "C'est la plus belle architecture qu'il y
ait ..."

3
Après la Bretagne et la Normandie, je suis maintenant en Picardie ...

Friday, June 15, 2007

Rollon et Guillaume : ducs de Normandie, Rouen : capitale normande

Au début du Xe siècle, deux chefs vikings apparurent respectivement sur la Seine et sur la Loire où ils jouèrent chacun un rôle considérable. Il s’ agit de Hrolfr et Rognvaldr devenus
Rollon et Ragenold dans l’histoire de France.
Dans mon recueil de nouvelles intitulé « Pages de Loire », inspiré par ma randonnée le long du fleuve royal en 2004, un texte porte le titre de « La Batailleuse ». Dans ce texte, j’évoque le rôle de cette île ligérienne située entre Varades et Saint-Florent- le-Vieil devenue bastion des Vikings lors de leur invasions en 853.
Ainsi, après les émules du Norvégien Ragenold « rencontrés » en 2004, 3 années plus tard je me retrouve sur les pas du Danois, ou Norvégien, Rollon qui, en 911 au traité de -Clair-sur-Epte, se voit offrir le territoire « de l’Epte jusqu’à la mer » par le roi de France Charles III « le Simple ». Un territoire qui dorénavant s’appellera Normandie et dont Rollon, aussi nommé Ralf le Marcheur, deviendra le premier duc.
Limitée à l’est par la Bresle et à l’ouest par la Risle, la Normandie initiale (911) correspond approximativement aujourd’hui aux départements de Seine-Maritime et de l’Eure. Puis (924), s’étendant jusqu’à la Vire, elle s’enrichit des départements actuels du Calvados et de l’Orne. Et enfin (933 et 1051), elle gagne le département de la Manche, limitée par le Couesnon, qui la sépare sur son flanc ouest, de la Bretagne, sa voisine, et parfois ennemie .
Si, depuis lundi 16 avril, en franchissant le Couesnon à quelques pas du Mont Saint-Michel, j’ai tourné rétrospectivement les pages de l’histoire de la Normandie, en passant à Saint-Clair- sur-Epte 2 mois après, je me suis trouvé dans la commune où elle débuta à l’automne 911 sur les rives de cette rivière dans le modeste cours « enfanta » celui de ce duché qui se rattachera définitivement au domaine royal plus de 5 siècles plus tard en 1468.
Un domaine qu’elle avait retrouvé grâce à Philipe Auguste en 1204 et qui changea une nouvelle fois de drapeau de 1420 à 1450 par le traité de Troyes.
Curieusement, à 176 années d’intervalle, Rouen réunit dans l’histoire les premier et dernier ducs de Normandie.
Rollon, le premier, faisant de cette ville la capitale de son territoire et Guillaume, le dernier, s’y éteignant le 9 septembre 1087.
Pour ma part, 1096 années après le sacre de Rollon – Robert en français -, et 920 années après la mort de Guillaume, je m’apprête à poursuivre mon expédition « de l’Atlantique à la Baltique » non pas à bord d’un drakkar, mais sur une bicyclette après cette bataille perdue au Havre samedi 26 mai 2007. Une expédition qui, dans quelques semaines, me fera « envahir » la terre natale du Scandinave après avoir foulé celle de Guillaume, son descendant né le soir de Noël 1027 à Falaise et qui, en 1066, deviendra roi d’Angleterre au lendemain de sa victoire à Hastings.

Rouen : vendredi 15 juin

Et maintenant : en selle !

Friday, May 25, 2007

Vive les vacances !

Je sais qu’à cette période beaucoup d’entre vous pensez aux prochaines vacances d’été et parlez projets. Alors, si l’inspiration venait à vous manquer, sachez qu’il me serait fort agréable de vous accueillir sur un bout de ce chemin qui mène « de l’Atlantique à la Baltique ». Si Je ne peux pas vous promettre des conditions d’hébergement identiques à celles garanties par certains organismes, je m’engage à respecter des conditions financières défiant toute concurrence !
Donc, et très sérieusement, si la côte flamande, les polders et les îles de la Frise occidentale aux Pays-Bas, les îles de la rise orientale en Allemagne, les îles Frisonnes septentrionales et les fjords au Danemark, vous tentent, je serais très heureux devous y accompagner.
Et bon courage pour les quelques semaines qui vous séparent du « grand départ »
Cordialement à tous et merci pour votre « présence ».
Robert « le petit chemineau au long cours »

Wednesday, May 23, 2007

Petit coucou de Robert

Port Racine

Si, pendant la 2ème guerre mondiale, Cherbourg a été le plus grand port de guerre du Monde, à quelques kilomètres à l’ouest de la cité cherbourgeoise , cette même côte nord du Cotentin, peut se vanter de posséder, dit-on, le plus petit port de France.
Il s’agit du port Racine, du nom de son créateur François Médard Racine capitaine corsaire de Napoléon 1er.
Pour illustrer ce lieu « beau comme une carte postale », je vous offre ce sonnet.

Pied marin

Ta terre était mauvaise, tu as fait tes bagages
Du nom de « poésie » baptisas ton bateau
Dans le fond de ses cales tu y chargeas des mots
Profitant du ressac, t’es parti vers le large

Devant l’immensité du blanc de cette page
Tu as vécu l’angoisse du jeune matelot
Hésitant sur le cap, le sonnet, le rondeau
Tu as passé nuit blanche, la tempête faisait rage

Riche de l’aventure du marin solitaire
Le visage émacié comme un vieux loup de mer
Sur le quai du matin tu m’offris ces quatrains

Si l’évasion des mots, encore te fait envie
Vas là-bas près du phare, elle s’appelle « poésie »
De la muse cette yole t’offrira les embruns.


Balises

Il y a quelques années je passais un permis bateau. A cette occasion, devant l’imbroglio des couleurs, des drapeaux, des symboles, j’ai eu recours à une astuce pour ne pas me « mélanger les crayons » entre bâbord ( gau- che ) , tribord ( droite ), les couleurs verte et rouge, et la forme des balises délimitant le chenal d’un port. Je vous dévoile ce moyen mnémotechnique qui porte le nom de code « Bacyrouge et Tricovert » :
Bâbord cylindrique rouge à gauche du bateau et tribord conique verte à droite du bateau. Précision très importante : Ne pas oublier que cette lecture se fait à partir d’un bateau qui rentre au port . Le contraire pouvant vous entraîner « dans le décor » !


Echeveau

Les vagues déferlaient
Sur une plage en larmes
On eut dit que le vent
De ses doigts invisibles
Tissait dans les rouleaux
Les cheveux d’une vieille

Friday, May 18, 2007

Vendredi 18 mai 2007

Quelques nouvelles

1

PODIUM

Régulièrement, lors des visites des correspondants polonais de Steszew ( région de Poznan ) chez leurs amis de Pleine Fougères ( Bretagne ), dont les communes sont jumelées, une sympathique « querelle » ressurgit à propos de Malbork et Fougères pour lesquelles chaque groupe revendique le titre de « Plus grand château médiéval d’Europe ».
Mais qui a raison dans ce petit « conflit » empreint de part et d’autre d’une dose de chauvinisme ?
La réponse se complique un peu plus depuis mon récent ( mercredi 9 mai ) « pèlerinage » sur les pas de Guillaume le Conquérant à Caen au cours duquel une guide m’a affirmé que le
château du vaillant Normand était le plus grand d’Europe ! Cette Caennaise me précisant même que la forteresse de sa ville pouvait contenir l’enceinte fortifiée de Carcassonne entre ses murs !
Je sais qu’un groupe de Steszew doit se rendre à Pleine Fougères dans quelques semaines. Le débat s’annonce donc encore plus « chaud » si Witek Radogostowicz, mon ami de Steszew ardent
supporter du chef d’œuvre Teutonique dressé en Mazurie, aura lu cette dernière nouvelle !
Alors , Malbork - Fougères - Caen , ou Malbork - Caen - Fougères, ou Fougères – Malbork - Caen, ou Fougères – Caen - Malbork, ou Caen – Malbork - Fougères , ou Caen – Fougères – Malbork ?


BATAILLE ( s ) EN NORMANDIE

C’est en 1943, à la conférence de Québec qu’a été prise la décision de tenter, au printemps de 1944, sur le continent européen, une grande opération de débarquement baptisée Overlord. Contrairement à ce qu’attendait le commandement allemand, ce n’ est pas sur les côtes du nord de la France, proches de la Grande Bretagne, que les alliés décidaient d’effectuer leur opération, mais sur le littoral de la baie de Seine. En débarquant sur le rivage de Basse-Normandie, moins fortifié que celui du Pas-de- Calais, les alliés disposaient de l’avantage de la surprise. Faute d’un grand port dans le voisinage pour décharger le matériel lourd, on avait prévu de mettre en place deux ports artificiels, l’un en face d’Arromanches, entre Tracy et Asnelles, à l’extrémité ouest du secteur britannique et l’autre en face d’Omaha Beach, dans le secteur américain. Pour désorganiser la défense de l’adversaire, l’aviation et la marine alliées étaient chargées, juste avant la mise à terre des premières troupes, de procéder à un bombardement massif des ouvrages du Mur de l’Atlantique. Au moment de l’attaque, des véhicules blindés spéciaux ( chars amphibies, chars bulldozers, chars démineurs, chars lance-flammes ) devaient appuyer les assaillants.

Le jour J

L’opération de débarquement commençait dans la nuit du 5 au 6 juin par le largage de 3 divisions aéroportés aux deux ailes du front. La mission des parachutistes américains, dans le secteur de Saint-Mère-Eglise, et des parachutistes britanniques dans celui de Ranville, consistait à s’emparer de certains points clés (batteries d’artillerie, ponts, routes, écluses …)
Peu après, quelques centaines de Rangers réussissaient à capturer la position fortifiée de la Pointe du Hoc, grâce à un assaut particulièrement audacieux. Au même moment, entre 6 h 30 et 7 h 30, débarquaient par mer, sur les 5 plages prévues, 135 000 hommes et environ 20 000 véhicules.

Opération Overlord

Utah, Omaha, Gold, Juno, Sword : 5 pseudonymes donnés aux 5 plages normandes choisies par les forces alliées pour prêter main forte à la France sous le nom de « Opération Overlord ».
5 noms de « beach » désormais indissociables comme les 5 doigts d’une main.
Une main mesurant entre 80 et 100 kilomètres, tendue par les Britanniques, les Canadiens, les Polonais, les Tchécoslovaques, les Luxembourgeois, les Néerlandais, les Belges, les Américains, les Grecs, les Danois et les Norvégiens pour franchir le « Mur de l’Atlantique » érigé par l’occupant allemand.
Pendant quelques jours, 63 années après cette « Bataille de Normandie », j’ai foulé les plages, arpenté les digues, longé les falaises, visité les ports de ces côtes qui ont retrouvé leur nom de baptême : « Côte de Nacre » et « Côte Fleurie ».
Des côtes dans le ciel desquelles les mouettes, les goélands, les cormorans ont repris cet espace que l’aigle du IIIème Reich leur avait volé et dans lequel les cerfs-volants ont remplacé les avions de guerre !
Des côtes où le mot « beach » est redevenu « plage » sur laquelle les enfants bâtissent des châteaux avec du sable qui a retrouvé sa couleur après avoir vu rouge, et sur lequel ils poussent des voitures miniatures dont ils imitent le bruit des moteurs avec leur bouche après l’infernal brouhaha des blindés !
Des côtes dont les seuls assauts que les plages subissent aujourd’hui sont ceux des marées de baigneurs et de touristes rythmés par celles de la Manche qui offre son spectacle deux fois par jour !

Retrouvailles

Comme prévu, les élèves de l’école Eugène Pottier de Saint- Jacques-de-la-Lande, accompagnés de leurs homologues de Pont-Réan, sont venus me rejoindre sur la côte normande avec leurs professeurs 2 mois et demi après l’inoubliable étape de départ parcourue de concert le 8 mars dernier.
Alors, plutôt que d’épiloguer sur cette tragédie qui a secoué et ensanglanté le Monde au milieu du XXème siècle, et qui est traitée par une multitude d’ouvrages littéraires et cinématographiques, j’ai choisi d’en « rire » … même si je l’avoue, ce rire est « jaune » comme une certaine étoile.
Peut-être qu’inconsciemment je comptais sur ce mardi 15 mai et sur ce bataillon de gosses, armés de leur insouciance et de leur juvénilité, pour bouter hors de mes pensées ces obsédantes images accumulées depuis quelques jours ?

« La fleur au fusil »

A l’heure H, un engin de débarquement camouflé aux couleurs de la Compagnie des cars Orain, a fait son apparition …
En quelques secondes, la barge a déversé sur le parking de la Pointe du Hoc une armada de fantassins bariolés et armés jusqu’aux dents de chewing-gum, et de Smarties …
Aux ordres de leurs supérieurs, « deux par deux, en file indienne », ils se sont regroupés pour un briefing dont un ordre de mission m’avait attribué la haute responsabilité . Pour l’ assumer, j’avais effectué une reconnaissance préalable du terrain à jour J-3. Dans un silence comme seule une troupe de 50 gosses peut garder, j’ai donc présenté le théâtre et l’ordre des opérations :
- le 1er bataillon avait pour mission de résoudre les divisions
- le 2ème bataillon, avait pour mission de s’occuper des soustractions
- le 3ème bataillon avait pour mission d’effectuer les multiplications
- le 4ème bataillon avait pour mission de régler les additions
Bombardés de consignes et d’instructions, camouflés dans leurs tenues de combat fluorescentes K Way, les « nouveaux combattants » prirent d’assaut la place forte dans un parfait désordre !
En hommes de terrain parfaitement entraînés, rien n’échappa à leurs investigations et à la pertinence de leurs commentaires ! Certains louaient même les paysagistes qui les avaient précédés pour préparer ce terrain « plein de trous » qui leur permettait de « s’éclater comme des ouf ! ». D’autres se révélaient fins stratèges dans des parties de cache- cache, de chat perché ou de saute moutons !
Certains exprimaient de véritables talents d’ingénieurs du son en imitant le bruit des armes à feu « comme si on y était »
Probablement reporters de guerre, quelques-uns mitraillaient les opérations avec leurs appareils photo numériques.
Beaucoup désobéissaient aux consignes de sécurité et transgressaient les ordres affichant un sens aigu de la prise d’initiatives et faisant preuve d’une grande bravoure face au danger !
Alors que la bataille aux accents de « guerre des boutons » faisait rage, sur le flan ouest des escadrons de nimbostratus firent leur apparition dans le ciel normand. Aux cris de « courage fuyons ! », lancés par l’état- major réuni au grand complet au Q. G. ( Quartier des Grands ), les déserteurs se replièrent en agitant le tee-shirt blanc de la retraite en signe d’abdication !
Et le combat cessa faute de combattants !
Mis en déroute par cet ennemi venu du ciel, les vaincus trouvèrent refuge dans la « caserne scolaire » de Port en Bessin après une halte sur les tombes de leurs camarades Américains tombés au champ d’honneur en 1944 !
Mais comme j’ai décidé d’en « rire », je vais conclure ce « rapport » par ce « cri du cœur » entendu à la Pointe du Hoc : « je remercie les Allemands d’avoir fait tous ces trous !.. ».
Ce commentaire ne venait-il pas mettre un nez rouge sur le visage de ce« clown moustachu » à l’origine de cette terrible 2ème guerre mondiale ? Seul un gamin a ce pouvoir …Un pouvoir que je n’ai plus, ce qui m’avait empêché de ne pas penser à cette véritable « boucherie humaine » cauchemardesque de Saint-Martin de Vareville à Ouistreham rappelée par moult stèles, monuments, croix, cimetières,, drapeaux …
Savaient-ils ces férus d’histoire de France « en culottes courtes » qu’à quelques kilomètres de la Pointe du Hoc, se trouvait la célèbre fabrique des « bonbons d’Isigny au bon lait de Normandie »? Je leur ai caché cette information de crainte qu’ils ne rempilent tous comme volontaires pour s’engager dans une nouvelle « Bataille de Normandie » ! Une bataille qu’ils baptiseraient « Opération Caramel » afin de prendre d’assaut le célèbre établissement .

Après le départ de cette joyeuse troupe de « va t’en guerre », je me suis retrouvé au pied de mon mur « De l’Atlantique à la Baltique » . Un mur dont tous ces gosses m’aident à franchir les échelons grâce à leur présence, à leur insouciance, à leur pétulance, à leur générosité, à leur fidélité, à leurs commentaires surprenants, à leurs questions incongrues…

Sunday, May 6, 2007

Isigny-sur-mer ... et ses bons caramels au bon lait de Normandie

Quelques nouvelles

1
Ancêtres

A Cherbourg-Tourlaville l'association "Dreknor _ les Vikings de la mer" a mis en chantier un Drakkar dans le but de participer au rassemblement de Brest en 2008. Le Drakkar était l'embarcation favorite des Vikings ou Normands : guerriers,navigateurs et marchands des pays scandinaves. Ils furent aussi, et c'est moins connus, des grands administrateurs !
Organisés en petites bandes, ils menèrent des raids dévastateurs en remontant les sfleuves. J'évoque cette longue épopée dans ma conférence relative à la Loire. Notamment à propos de l'ile "La batailleuse" de Saint-Florent le Vieil, sur laquelle ces "blondinets" avaient installé un camp de base.
Charles II "le Chauve" dut acheter plus d'une fois leur retraite. En 885-886, les Normands assiégèrent Paris. Charles III "le Gros" les autorisa à piller la BOurgogne après leur avoir versé une énorme rançon. En 911, au traité de Saint-Clair-sur-Epte, Charles iii "le Simple" abandonne au chef normand Rollon ( Robert) le pays appelé aujourd'hui Normandie et d'où les Normands partirent au XIe siècle pour conquérir l'Angleterre. Rollon et ses sujets reçurent le baptême
et reconnurent Charles III comme suzerain. Lors de mon passage dans la région de Brest, j'ai
visité l'ancienne abbaye de Landévénnec que les Vikings ont mis en ruines !.. Je vous reparlerai de ces Normands dans quelques mois quand je serai au Danemark !..

2
"Dunes de Mielles"

L'étape du vendredi 27, entre Siouville-Hague et Jobourg a été sans conteste celle qui m'a offert les plus beaux paysages de la côte ouest de la presqu'île du Cotentin. Mon ami Marc ( à qui vous devez de recevoir régulièrement de mes nouvelles et des photos ... ) et son épouse Madeleine qui" voulait revoir sa Normandie natale ..." étant venus partager ma journée de repos à Cherbourg, j'ai voulu retourner dans ce décor en leur compagnie pour leur faire goûter. Mielles est le nom donné à ces grands espaces sablonneux et valonnés sur lesquels paissent des
troupeaux de moutons, de chevaux et de bovins. Des espaces "avec vue sur la mer" en bordure de hautes dunes. Ainsi, cette journée de repos en compagnie de mes amis, gardera "un goût de mielles" ...

3
Débarquement Il y a 2 jours j'atteignais la première plage, Utah Beach, sur laquelle débarquèrent les troupes alliées dans la nuit du 5 au - juin 1944. Ces prochains jours je vais donc parcourir les 80 kilomètres où s'est déroulée la Bataille de NOrmandie et ses 4 autres plages : Omaha, Gold, Juno et Sword ..
Déjà marqué par ces 2 journées particulières, cette nuit même, j'ai fait un terrible cauchemard qui m'a fait devenir un de ces combattants ! Coincidence : mardi 8 mai, le film "Le jour le plus long" sera diffusé à la télévision !

4 quelques nouveaux portraits :
un nudiste intégral ...
un ex casque bleu de l'O.N.U.
une princesse
des militants de Greenpeace
un surveillant du littoral
un fleuriste
un gardien de phare

salut Marc ...et tous mes amis "Correspondants"

Caen le 9 mai
Ayant quelques jours d'avance sur mon rendez-vous avec les élèves de Saint Jacques de la Lande ( fixé au mardi 15 mai à Grandcamp-Maisy ), j'ai décidé de me rendre à Caen ( en bus ) pour aller me "recueillir" sur le tombeau de Guillaume le Conquérant, dans l'Abbaye aux Hommes. Mais pourquoi ce "pélerinage" ?

Guillaume "le Bâtard" puis "le Conquérant" ( 1027-1087 ) fait partie de la 6ème génération des ducs de Normandie. Bâtard de Robert le Magnifique et d'Arlette de Falaise, il devint duc de Normandie à seulement 8 ans soit, 120 années après le chef Viking Rolf le Marcheur qui, après sa conversion à la religion catholique en 912 se fit nommer Rollon ou Robert ! Rolf le marcheur, Rollon ou Robert, et enfin Robert le Magnifique, comment voulez-vous qu'après ces similitudes troublantes en 2007, moi "Robert le Chemineau" ( 1947 - ), je ne me sente pas un peu Normand, descendant des Vikings puis de Guillaume le Conquérant ?
Permettezz moi donc de vous faire partager ce pélerinage entamé le 8 mars 2007, sur les pas de mon ancêtre Guillaume. Station 1 : Dol de Bretagne Ancien siège archiépiscopal breton, mon "Ancêtre" y passe en 1064 lors d'une expédition contre son homologue breton Conan II
Station 2 : Mont Saint-Michel
Représenté sur la tapisserie de Bayeux ( devant laquellle je me suis recueilli il y a quelques jours ) l'armée normande s'enlise dans sa baie en 1064.
Station 3 : Barfleur
Le vaisseau Mora ( Drakkar )avec lequel mon "Ancêtre" ira vaincre l'Angleterre à Hastings et offert par son épouse Mathilde de Flandre, a été construit par Etienne, un Barfleurais, dans un chantier naval de ce port sur la côte est du Cotentin.
Station 4 : Varaville
Mon "Ancêtre" inflige en ce lieu paisible une terrible défaite au roi de France Henri 1er ( 1057 )
Station 5 : Dives-sur-Mer C'est dans une anse à l'estiaire de la Dives, que mon "Ancêtre" rassemble sa flotte d'invasion à l'été 1066. Après ces très émouvantes "retrouvailles", il me
restera encore à rencontrer mon "Ancêtre" aux
stations 6,7, et 8 soit :
Dieppe : où, après un séjour de plusieurs mois en Normandie, mon "Ancêtre" regagne l'Angleterre depuis l'embouchure de la Deppa ( 6-12-1067 )
Eu : c'est très certainement dans cette vill que mon "Ancêtre" épouse Mathilde de Flandre vers 1050.
Saint-Valéry-sur-Somme : lieu mythique d'où, au soir du 28 septembre 1066 mon "Ancêtre" quitte le continent avec toute sa flotte , qui s'y était arrêtée pour laisser passer une tempête, à la conquête de l'Angleterre dont il restera le roi jusqu'à sa mort en 1087.
Alors mes amis : ne seriez-vous pas aussi fier que je le suis si, sur votre arbre généalogique
familial,fleurissait une aussi illustre et glorieuse "branche" ?

Rectificatif : dans un message précédent j'avais évoqué les lions qui figurent sur le drapeau
normand.Après enquête, ces animaux sont des léopards et leur nombre, ainsi que leurs traits, ont varié au gré des épisodes de l'histoire liant la Normandie à l'Angleterre.

Précision : si les moines Bénédictins de l'Abbaye aux Hommes avaient l'habitude de se coucher comme les poules, on m'a bien précisé ce matin lors de ma visite de ce lieu béni, que ces moines se couchaient sans les poules.

Murmures : lors d'une récente nuit passée dans le lavoir de Saint-Pierre-l'Eglise,quelques pierres m'ont offert le privilège de confidences. Ainsi, j'ai appris de la part de ces bavardes que si les lavandières se rendaient à ce lavoir, c'était bien pour blanchir le linge mais aussi pour noicir les hommes de leurs propos et commérages .A bon entendeur salut !

Carnet blanc à Falaise :
En ce lieu
Aux premières fleurs du printemps de l'an de grâce MXXVII, Robert la Magnifique, duc de Normandie maître de Falaise, un soir qu'il rentrait de chasse distingua Arlette, fille du tanneur.

Elle avait couleur plus fine que fleur de rose ou bien d'épine et blanchissait devant le ru qui sourd de cette fontaine chemise douce et fin bliau.

Robert s'éprend de la jolie et au chateau, il la requiert montée sur un palefroi au donjon elle porte joye.

Noël d'après advint un filtz, Guillaume le Conquérant duc de Normandie puis roi d'Angleterre après la bataille d'Hastings XIV octobre MLXVI

Rencontres ou "portraits:
un syndicaliste C.G.T.
un ex "interné" du "Vel d'Hiv" en partance vers la
capitale pour les cérémonies du 8 mai

A Deauville
Jean-Paul Belmondo ( en vrai )
Marilyn Monroë ( en poster )
Sophie Marceau ( en rêve )

Le long du "Mur de l'Atlantique"
Charles de Gaulle ( en carte postale )
Patton ( en avenue )
Eisenhower ( en bronze )
Un Ranger ( en statuette miniature )
J'attends maintenant l'assaut d'une "armée" de
sympathiques gosses qui doit "débarquer" sur la plage
normande de Grandcamp-Maisy afin de me délivrer de ma
solitude !

Monday, April 30, 2007

Cherbourg lundi 30 avril

Pause à Cherbourg et point Internet
1 : visites

Greville- Hague
Jean-François Millet ( 1814 - 1875 ), peintre de "l'Angélus" et " Les glaneuses" est né le 4 octobre 1814 au hameau de Gruchy à Gréville-Hague. "Le maître du réalisme paysan" L'oeuvre de J.F. Milleet, qui travaille à Barbizon à partir de 1849, diverge sensiblement de celle de ses
amis peintres, Théodore Rousseau, Carles-Frabcois Daubigny ... Plus intéressé par la vie paysanne autour de Barbizin, il en trce, se souvenant de son enfance normande, une étonnanta synthèse. Une vision sans concession où perce quelquefois une certaine tendresse, une fine observation de la vie rurale le rapprochent du réalisme d'un Courbet. On vit alors dans la peinture de Millet des intentions politiques qui le maintinrent en lisière des Salons parisiens. Van Gogh trouvera chez Millet une source féconde d'inspiration.

Omonville-la-petite

Jacques Prévert ( 1900 - 1977 ). Dès les années 1930, avec ses amis de la troupe théâtrale du Groupe Octobre, Jacques Prévert découvre ce "coin de paradis", le Cap de la Hague. En 1970 il achète une maison au Val, à Amonville-la-petite. Il y vivra jusqu'à sa mort en avril 1977. Dans le petit cimetière d'Amonville, le poète repose aux côtés de Jacqueline Prévert, sa femme et de Michelle, sa fille.

Barneville-Carteret

Une personnalité de la "Réclame" est née dans cette ville : il s'agit de la "Mère Denis", représentante de la marque "Vedette" célèbre par son inimitable accent et le célèbre slogan" Ca c'est ben vrai !"

2

Coquille
La côte ouest( à ne pas confondre avec l'alcootest) de la presqu'île du Cotentin est une région favorable à la conchyliculture. Est-ce pour cette raison qu'une correspondante d'un quotidien régional a agrémenté son article ( par ailleurs excellent), d'une magistrale coquille en confondant la Mer Baltique avec la Mer Adriatique ?

3
La Côte des Havres
Les 8 havres situés entre Barneville-Carteret et Granville offrent une particularité de rivages uniques dans l'Oouest de la France. Cet ensemble, voisin du "Passage de la Déroute" en-dessous des falaises escarpées de la Hague, témoigne de la diversité du littoral normand. On dit que les îles Chausey et les îles anglo-normandes sont les vestiges d'un territoire autrefois recouvert par la forêt de Scissy.

4
Granville
Ce nom de "Passage de la déroute" vient-il de la déroute subite par les Vendéens ( les Blancs) dans le port de Granville où ils étaient venus chercher du renfort de la part de la flotte anglaise ? Trouvant le port normand bloqué, les Vendéens avaient été contraints de faire demi-tour lors de la Virée de Galerne avant de se faire massacrer par les Républicains , les Bleus" , qui les précipitèrent dans la LOire à Ancenis, Oudon ...

5
E.P.R.
A Flamanville j'ai rencontré quelques militants du mouvement Greepeace venus manifester contre l'extension des installations nucléaires. La veille de notre rencontre, les forces de police et de gendarmerie étaient intervenues pour tenter de déloger quelques militants issés au sommet de grues du chantier.

6
La Hague
Cette région du Cotentin est très marquée par le nucléaire : centrale de Flamanville, et l'usine de retraitement des déchets nucléaires dont les installations sont visibles sur plusieurs kilomètres "à la ronde" Question : y a t-il un lien entre le nucléaire et la multiplication des cas de leucémie ?
/
lien GREENPEACE

Sunday, April 22, 2007

Kairon Plage ( près de Granville ) dimanche 22 avril

après une pause marquée à Pleine Fougères pour laisser "couler" quelques problêmes de santé ( gastro-entérite), j'ai abandonné le drapeau breton pour voir flotter dorénavant celui de la Normandie et ses deux lions.

maintenant quelques nouvelles à adresser à mes correspondants :

1
définition entendue les sardines : petits poissons sans tête, vivant dans l'huile en rangs serrés

2
Dans la région de Erquy, j'ai découvert une petite localité dont le nom aurait certainement inspiré notre "jongleur de mots" national: Raymond Devos. Il s'agit de PLURIEN.

3
"Chapeau!"
Depuis mon départ le 8 mars, c'est la 3ème casquette qui se paie ma tête en allant couvrir un autre chef que le mien ! Je ne sais pas ce qui se passe dans leur tête pout me bouder ainsi. A croire que la mienne ne leur revient pas ? Abandonner son chef sur un coup de tête, quel comble pour une casquette !

4
Saint-Malo : Ville corsaire Les malouins ( habitants de Saint-Malo) se couvrirent d'un genre de gloire après leur rattachement à la France. La guerre de course consistait à s'emparer au nom du roi des vaisseaux ennemeis, de préférence des bâtiments de commer chargés de marchandises précieuses. Voiliers et cargaisons étaient revendus au plus offrant et le butin était partagé entre le roi, le commandant corsaire et son équipage, sans oublier l'armateur si celui-ci n'était pas le commandant. Les navires corsaires, armés par des particuliers, grâce à une "lettre de course" émise par le pouvoir royal, menaient légalement la guerre contre la marine d'un état ennemi. Cette "lettre de course" différençiait les corsaires des pirates et leur évitait la pendaison en cas de capture.

5
Jusqu'à maintenant je ne les avais vus qu'en cartes postales : il s'agit des goémonniers. Michel Tonnerre a également écrit et interprété une magnifique chanson à leur honneur. Depuis mon passage à Lampaul Plouarzel (Finistère Nord ), je peux me vanter d'avoir rencontré un des ces "moissonneurs de la mer". Elle s'appelle Emilie Quéméneur et depuis sa quatorzième année, elle m'a autorisé à vous dire qu'elle a aujourd'hui 70 ans,cette artisane récolte le goémon avant de le confier à une entreprise de Plougerneau qui le transformera en produits pharmaceutiques, cosmétiques ou aliments pour hommes ou animaux... Certes, le tracteur a suppléé l'antique cheval mais, aujourd'hui encore l'existence de cette solide "cultivatrice", est rythmée par l'immmuable cycle des saisons et des marées au Pays des Abers.

6
Le Mont Saint-Michel
Depuis une semaine sa silhouette élancée pointe mon horizon entre Bretagne et Normandie. Dans un diaporama-conférence j'en ai retracé les 13 siècles de son histoire. Aujourd'hui, les hommes s'apprêtent à en écrire un nouvel et ambitieux épisode: redonner à la "Merveille de l'occident" son caractère maritime initial. Voici quelques dates repères de cette longue histoire : Jusqu'en 1858, le Couesnon, comme la Sée et lma Sélune, divague librement dans la baie, s'attaquant quand bon lui semble aux enclos poldérisés que les hommes s'efforcent de conquérir. Entre 1858 et 1863, pour protéger ces polders, on le canalise, à main d'hommes, sur 4 kilomètres, depuis l'anse de Moidrey jusqu'à son débouché. Domestiqué, il ne peut plus divaguer. La poldérisation peut continuer.
En 1966, afin de bloquer l'entrée de la marée dans le Couesnon, on entreprend la construction du barrage actuel équipé de portes qui se ferment sous la poussée du premier flot. Le fleuve perd un peu plus de sa puissance hydraulique; à l'aval, il s'encaisse entre les dépôts de sédiments qui s'accumulent.
A l'amont, l'anse de MOidery, milieu humide et ancienne boucle du Couesnon, n'est plus recouverte par la marée.
2006 : la construction d'un nouveau barrage commence. Cette fois, il s'agit de redonner sa dynamique hydraulique au Couesnon.
2008 : le nouveau barrage est en service. Le Couesnon entretient des grèves maritimes et dégage les abords du Mont des sédiments.
2012 : tous les aménagements hydrauliques amont et aval sont réalisés.
2020 : aprs plusieurs années, un large estuaire s'est reformé entre le rocher et le barrage. Le Mont n'est plus sous la menace de l'encerclement par les herbus.
Le paysage maritime recherché est restauré. Il se maintiendra ppendant des générations, aussi longtemps que le barrage produira l'énergie des flots.

Tuesday, April 10, 2007

Saint-Brieuc, mardi 10 avril

Enfin un accès à Internet après quelques jours de
"silence"

et maintenant aux nouvelles :
1
En attendant mon ami Jo, et pour m'abriter du très violent qui soufflait sur le "Côtes des
légendes", je suis entré dans l'auberge du village deert mon corps dans les limites de
ce que la décence permet pour prendre mes premiers bains de mer de l'an 2007 sur la plage de Guerzit dans la baie de Morlaix. Un peu froid mais, c'est bien connu,les bains d'eau salée sont très bon pour les articulations.

2
Bravant le proverbe " En avril ne te découvre pas d'un fil" j'ai découvert mon corps dans les limites de ce que la décence permet pour prendre mes premiers bains de mer de l'an 2007 sur la plage de Guerzit dans la baie de Morlaix. Un peu froid mais, c'est bien connu,les bains d'eau salée sont très bon pour les articulations.

3
Au matin du samedi 7 avril, au passage du pont de Toul an Héry j'ai quitté les chemins du département du Finistère pour cheminner dorénavant sur ceux du département des Côtes d'Armor qui, jusqu'au è mars 1990, portait le nom des Côtes du Nord qu'on avait quelquefois tendance à placer sur la côte entre Lille et Dunkerque.Après ce département, je vais cheminer en Ille et Vilaine qui me sera beaucoup familier.

4
Si, vendredi 1 avril je me suis offert une journée de pause sur l'Ile d'Ouessant, je viens de récidiver samedi de Pâques en m'offrant une croisière dans l'archipel des 7 îles ( au large de Perros-Guirrec) et sur lïle de Bréhat. J'ai passé cette journée en compagnie de 2 Taïwanaises, ce qui a donné un ton encore plus exotique à cette escapade. Si, par le passé, j'étais déjà venu dans cet archipel, c'était en kayak de mer.
5

Il y a une dizaine d'années j'avais passé une nuit "sentimentale' sur la plage de Binic ( environ 20
kilomètres à l'oouets de Saint-Brieuc ). Cette nuit à la belle étoile m'avait inspitré un poème. Or, ce poème se retrouve dans mon actualité car, je viens de passer cette nuit de lundi à mardi sur cette même plage ... mais seul !
Voici donc ce poème que j'avais alors intitulé :
Equinoxe
Sous l'oeil du grand phare veillant à l'horizon, ils se sont étendus berçés par le jusant.
Alors la plage devint un sablier géant où s'écoula le temps jusqu'au petit matin.
Puis, quand le crépuscule usurpa les étoiles, ils prièrent les vagues d'effacer sur le sable l'empreinte de leurs corps.
La mer fut honorée par cette confidence, et promit aux amants d'en être la gardienne jusqu'à la fin des temps.
Mais hélas au grand large croisait un chalutier dont les mailles du filet écrouèrent le secret.
Les marins amusés du réjouissant magot,composèrent une chanson pour l'accordéoniste qui
sema le ragot dans tous les bars du port.
La mer ainsi trahie par ses hommes trop bavards, apaisa son courroux en noyant l'équipage.
Aujourd'hui sur nos côtes seule de l'aventure, la chanson court encore.
Dans un nouveau quatrain elle unit à jamais, amants, mer, et marins.
Comme ces chants de bistrot, qui s'abreuvent des joies, et des peines des Hommes ...

6

Voici une version bretonne des "chiffres et des lettres". Je l'offre plus particulièrement à mes amis Bretons. Pour les autres, cela mérite de leur part une connaissance de la prononciation du nom de ces localités.

Plouneour Trez + Plouescat + Malestroit = Goulven

7

Une nouvelle, mais courte, série de portraits : un cafetier-libraire un juriste de l'O.N.U. chargé de "construire" un pays au Kosovo un patron d'auberge de jeunesse un très jeune bâtisseur de châteaux de sable une Hongroise une Taïwanaise réalisatrice de dessins animés un "descendant" de Lamartine

Tuesday, April 3, 2007


Sunday, March 25, 2007

25.03.2007


Posted by Picasa

Saturday, March 24, 2007

24.03.2007


Posted by Picasa

24.03.2007

Posted by Picasa

Friday, March 23, 2007

23.03.2007




Posted by Picasa

Thursday, March 22, 2007

22.03.2007

Posted by Picasa

Monday, March 19, 2007

Lothey (pres Chateaulin)

Bonjour à tous,

Dans quelques jours figurera sur le site « coteacote » un résumé de l'histoire du canal de Nantes à Brest et une réflexion personnelle inspirée par ces journées pendant lesquelles, le canal et

moi, nous nous sommes tenu compagnie.

Voici quelques nouvelles ...

  • Pendant quelques jours j'ai fait la chasse aux grammes superflus. Ainsi, après avoir « remercié » la toile de tente et opté pour un matelas plus léger au matin du deuxième jour, je suis entré dans une pharmacie pour y quêter des échantillons de savon, de dentifrice, et de baume corporel...

  • J'ai choisi de m'auto-expédier ( chez des amis du Maine et Loire ) au fur et à mesure, notes personnelles et prospectus utiles pour mon reportage futur. Ainsi, je suis certain que j'aurai du courrier à mon retour dans quelques mois ...

  • A l'issue de ces premières journées, je peux déjà réaliser un trombinoscope très éclectique à partir de mes rencontres éphémères : un gendarme, une factrice, une bibliothécaire, une médiathécaire ( elle se reconnaîtra ), un anarchiste, un ermite, une lavandière, un marchand de fromage, un chasseur, une turfiste, un artisan peintre, un retraité, un croyant, une fabricante de cuillers à saumon, un natif de Jersey ...

  • Alors que je demandais à un moine de l'abbaye de Témadeuc combien me coûterait une nuit et un repas, celui-ci m'a répondu que c'était un cadeau du Bon Dieu ... Hélas, le lendemain j'apprenais que les auberges de jeunesse n'alignaient pas leurs tarifs sur ceux du Seigneur !

  • Profitant des très bonnes conditions climatiques, je me suis offert quelques séances de bronzage et une nuit à la belle étoile.

  • En longeant le lac de Guerlédan, je ne pouvais m'empècher de penser à ces 18 écluses et maisons éclusières enfouies sous les eaux lors de la construction du barrage hydro­électrique. J'avais déjà eu ce sentiment en 2004 en longeant la Loire et le lac artificiel de Grangent et son barrage construit pour alimenter une centrale nucléaire . Je me suis offert une journée de repos à Carhaix, ville où se déroule le festival « Les vieilles charrues » en été depuis une quinzaine d'années. Les témoignages d'une culture bretonne très vivace ne manquent pas. A ce propos, je vous conseille vivement une halte dans le caf é-librairie « Mod-all », au 15 place des halles . L'accueil, l'humour, le choix de thés, la musique, les petits gâteaux, les livres remplacent l'alcool . Toujours à propos de culture bretonne, on trouve aussi dans cette ville :un skate-park et la pizzeria « La Scala ». Cette journée m'aura permis de tester mes connaissances en langue anglaise au N° 1 de la rue du docteur Menguy « at the little english tea shop and bistro at the Bar du virage » ( tel : 02 98 93 23 41 )

  • J'ai aussi profité de cet arrêt « « en ville » pour sauvegarder mes premières photos sur un CD., progressant petit à petit dans la découverte des possibilités du numérique et dans l'application de ses immenses talents !

Voici donc pêle-mêle quelques échos de mes premières journées de randonneur. Depuis ce matin lundi, le temps a radicalement changé d'humeur des averses de grêle ont succédé au soleil de

ces 10 premières journées.

Il me reste encore environ 50 kilomètres avant d'atteindre le point Nc2 de mon itinéraire, c'est-à-dire Douamenez et l'Océan Atlantique. Je suis en contact avec mes amis du groupe Krampouez

Lipous et l'accueil s'annonce très festif.

A très bientôt pour de futures « News »

Robert

Thursday, March 15, 2007

photos