Friday, May 25, 2007

Vive les vacances !

Je sais qu’à cette période beaucoup d’entre vous pensez aux prochaines vacances d’été et parlez projets. Alors, si l’inspiration venait à vous manquer, sachez qu’il me serait fort agréable de vous accueillir sur un bout de ce chemin qui mène « de l’Atlantique à la Baltique ». Si Je ne peux pas vous promettre des conditions d’hébergement identiques à celles garanties par certains organismes, je m’engage à respecter des conditions financières défiant toute concurrence !
Donc, et très sérieusement, si la côte flamande, les polders et les îles de la Frise occidentale aux Pays-Bas, les îles de la rise orientale en Allemagne, les îles Frisonnes septentrionales et les fjords au Danemark, vous tentent, je serais très heureux devous y accompagner.
Et bon courage pour les quelques semaines qui vous séparent du « grand départ »
Cordialement à tous et merci pour votre « présence ».
Robert « le petit chemineau au long cours »

Wednesday, May 23, 2007

Petit coucou de Robert

Port Racine

Si, pendant la 2ème guerre mondiale, Cherbourg a été le plus grand port de guerre du Monde, à quelques kilomètres à l’ouest de la cité cherbourgeoise , cette même côte nord du Cotentin, peut se vanter de posséder, dit-on, le plus petit port de France.
Il s’agit du port Racine, du nom de son créateur François Médard Racine capitaine corsaire de Napoléon 1er.
Pour illustrer ce lieu « beau comme une carte postale », je vous offre ce sonnet.

Pied marin

Ta terre était mauvaise, tu as fait tes bagages
Du nom de « poésie » baptisas ton bateau
Dans le fond de ses cales tu y chargeas des mots
Profitant du ressac, t’es parti vers le large

Devant l’immensité du blanc de cette page
Tu as vécu l’angoisse du jeune matelot
Hésitant sur le cap, le sonnet, le rondeau
Tu as passé nuit blanche, la tempête faisait rage

Riche de l’aventure du marin solitaire
Le visage émacié comme un vieux loup de mer
Sur le quai du matin tu m’offris ces quatrains

Si l’évasion des mots, encore te fait envie
Vas là-bas près du phare, elle s’appelle « poésie »
De la muse cette yole t’offrira les embruns.


Balises

Il y a quelques années je passais un permis bateau. A cette occasion, devant l’imbroglio des couleurs, des drapeaux, des symboles, j’ai eu recours à une astuce pour ne pas me « mélanger les crayons » entre bâbord ( gau- che ) , tribord ( droite ), les couleurs verte et rouge, et la forme des balises délimitant le chenal d’un port. Je vous dévoile ce moyen mnémotechnique qui porte le nom de code « Bacyrouge et Tricovert » :
Bâbord cylindrique rouge à gauche du bateau et tribord conique verte à droite du bateau. Précision très importante : Ne pas oublier que cette lecture se fait à partir d’un bateau qui rentre au port . Le contraire pouvant vous entraîner « dans le décor » !


Echeveau

Les vagues déferlaient
Sur une plage en larmes
On eut dit que le vent
De ses doigts invisibles
Tissait dans les rouleaux
Les cheveux d’une vieille

Friday, May 18, 2007

Vendredi 18 mai 2007

Quelques nouvelles

1

PODIUM

Régulièrement, lors des visites des correspondants polonais de Steszew ( région de Poznan ) chez leurs amis de Pleine Fougères ( Bretagne ), dont les communes sont jumelées, une sympathique « querelle » ressurgit à propos de Malbork et Fougères pour lesquelles chaque groupe revendique le titre de « Plus grand château médiéval d’Europe ».
Mais qui a raison dans ce petit « conflit » empreint de part et d’autre d’une dose de chauvinisme ?
La réponse se complique un peu plus depuis mon récent ( mercredi 9 mai ) « pèlerinage » sur les pas de Guillaume le Conquérant à Caen au cours duquel une guide m’a affirmé que le
château du vaillant Normand était le plus grand d’Europe ! Cette Caennaise me précisant même que la forteresse de sa ville pouvait contenir l’enceinte fortifiée de Carcassonne entre ses murs !
Je sais qu’un groupe de Steszew doit se rendre à Pleine Fougères dans quelques semaines. Le débat s’annonce donc encore plus « chaud » si Witek Radogostowicz, mon ami de Steszew ardent
supporter du chef d’œuvre Teutonique dressé en Mazurie, aura lu cette dernière nouvelle !
Alors , Malbork - Fougères - Caen , ou Malbork - Caen - Fougères, ou Fougères – Malbork - Caen, ou Fougères – Caen - Malbork, ou Caen – Malbork - Fougères , ou Caen – Fougères – Malbork ?


BATAILLE ( s ) EN NORMANDIE

C’est en 1943, à la conférence de Québec qu’a été prise la décision de tenter, au printemps de 1944, sur le continent européen, une grande opération de débarquement baptisée Overlord. Contrairement à ce qu’attendait le commandement allemand, ce n’ est pas sur les côtes du nord de la France, proches de la Grande Bretagne, que les alliés décidaient d’effectuer leur opération, mais sur le littoral de la baie de Seine. En débarquant sur le rivage de Basse-Normandie, moins fortifié que celui du Pas-de- Calais, les alliés disposaient de l’avantage de la surprise. Faute d’un grand port dans le voisinage pour décharger le matériel lourd, on avait prévu de mettre en place deux ports artificiels, l’un en face d’Arromanches, entre Tracy et Asnelles, à l’extrémité ouest du secteur britannique et l’autre en face d’Omaha Beach, dans le secteur américain. Pour désorganiser la défense de l’adversaire, l’aviation et la marine alliées étaient chargées, juste avant la mise à terre des premières troupes, de procéder à un bombardement massif des ouvrages du Mur de l’Atlantique. Au moment de l’attaque, des véhicules blindés spéciaux ( chars amphibies, chars bulldozers, chars démineurs, chars lance-flammes ) devaient appuyer les assaillants.

Le jour J

L’opération de débarquement commençait dans la nuit du 5 au 6 juin par le largage de 3 divisions aéroportés aux deux ailes du front. La mission des parachutistes américains, dans le secteur de Saint-Mère-Eglise, et des parachutistes britanniques dans celui de Ranville, consistait à s’emparer de certains points clés (batteries d’artillerie, ponts, routes, écluses …)
Peu après, quelques centaines de Rangers réussissaient à capturer la position fortifiée de la Pointe du Hoc, grâce à un assaut particulièrement audacieux. Au même moment, entre 6 h 30 et 7 h 30, débarquaient par mer, sur les 5 plages prévues, 135 000 hommes et environ 20 000 véhicules.

Opération Overlord

Utah, Omaha, Gold, Juno, Sword : 5 pseudonymes donnés aux 5 plages normandes choisies par les forces alliées pour prêter main forte à la France sous le nom de « Opération Overlord ».
5 noms de « beach » désormais indissociables comme les 5 doigts d’une main.
Une main mesurant entre 80 et 100 kilomètres, tendue par les Britanniques, les Canadiens, les Polonais, les Tchécoslovaques, les Luxembourgeois, les Néerlandais, les Belges, les Américains, les Grecs, les Danois et les Norvégiens pour franchir le « Mur de l’Atlantique » érigé par l’occupant allemand.
Pendant quelques jours, 63 années après cette « Bataille de Normandie », j’ai foulé les plages, arpenté les digues, longé les falaises, visité les ports de ces côtes qui ont retrouvé leur nom de baptême : « Côte de Nacre » et « Côte Fleurie ».
Des côtes dans le ciel desquelles les mouettes, les goélands, les cormorans ont repris cet espace que l’aigle du IIIème Reich leur avait volé et dans lequel les cerfs-volants ont remplacé les avions de guerre !
Des côtes où le mot « beach » est redevenu « plage » sur laquelle les enfants bâtissent des châteaux avec du sable qui a retrouvé sa couleur après avoir vu rouge, et sur lequel ils poussent des voitures miniatures dont ils imitent le bruit des moteurs avec leur bouche après l’infernal brouhaha des blindés !
Des côtes dont les seuls assauts que les plages subissent aujourd’hui sont ceux des marées de baigneurs et de touristes rythmés par celles de la Manche qui offre son spectacle deux fois par jour !

Retrouvailles

Comme prévu, les élèves de l’école Eugène Pottier de Saint- Jacques-de-la-Lande, accompagnés de leurs homologues de Pont-Réan, sont venus me rejoindre sur la côte normande avec leurs professeurs 2 mois et demi après l’inoubliable étape de départ parcourue de concert le 8 mars dernier.
Alors, plutôt que d’épiloguer sur cette tragédie qui a secoué et ensanglanté le Monde au milieu du XXème siècle, et qui est traitée par une multitude d’ouvrages littéraires et cinématographiques, j’ai choisi d’en « rire » … même si je l’avoue, ce rire est « jaune » comme une certaine étoile.
Peut-être qu’inconsciemment je comptais sur ce mardi 15 mai et sur ce bataillon de gosses, armés de leur insouciance et de leur juvénilité, pour bouter hors de mes pensées ces obsédantes images accumulées depuis quelques jours ?

« La fleur au fusil »

A l’heure H, un engin de débarquement camouflé aux couleurs de la Compagnie des cars Orain, a fait son apparition …
En quelques secondes, la barge a déversé sur le parking de la Pointe du Hoc une armada de fantassins bariolés et armés jusqu’aux dents de chewing-gum, et de Smarties …
Aux ordres de leurs supérieurs, « deux par deux, en file indienne », ils se sont regroupés pour un briefing dont un ordre de mission m’avait attribué la haute responsabilité . Pour l’ assumer, j’avais effectué une reconnaissance préalable du terrain à jour J-3. Dans un silence comme seule une troupe de 50 gosses peut garder, j’ai donc présenté le théâtre et l’ordre des opérations :
- le 1er bataillon avait pour mission de résoudre les divisions
- le 2ème bataillon, avait pour mission de s’occuper des soustractions
- le 3ème bataillon avait pour mission d’effectuer les multiplications
- le 4ème bataillon avait pour mission de régler les additions
Bombardés de consignes et d’instructions, camouflés dans leurs tenues de combat fluorescentes K Way, les « nouveaux combattants » prirent d’assaut la place forte dans un parfait désordre !
En hommes de terrain parfaitement entraînés, rien n’échappa à leurs investigations et à la pertinence de leurs commentaires ! Certains louaient même les paysagistes qui les avaient précédés pour préparer ce terrain « plein de trous » qui leur permettait de « s’éclater comme des ouf ! ». D’autres se révélaient fins stratèges dans des parties de cache- cache, de chat perché ou de saute moutons !
Certains exprimaient de véritables talents d’ingénieurs du son en imitant le bruit des armes à feu « comme si on y était »
Probablement reporters de guerre, quelques-uns mitraillaient les opérations avec leurs appareils photo numériques.
Beaucoup désobéissaient aux consignes de sécurité et transgressaient les ordres affichant un sens aigu de la prise d’initiatives et faisant preuve d’une grande bravoure face au danger !
Alors que la bataille aux accents de « guerre des boutons » faisait rage, sur le flan ouest des escadrons de nimbostratus firent leur apparition dans le ciel normand. Aux cris de « courage fuyons ! », lancés par l’état- major réuni au grand complet au Q. G. ( Quartier des Grands ), les déserteurs se replièrent en agitant le tee-shirt blanc de la retraite en signe d’abdication !
Et le combat cessa faute de combattants !
Mis en déroute par cet ennemi venu du ciel, les vaincus trouvèrent refuge dans la « caserne scolaire » de Port en Bessin après une halte sur les tombes de leurs camarades Américains tombés au champ d’honneur en 1944 !
Mais comme j’ai décidé d’en « rire », je vais conclure ce « rapport » par ce « cri du cœur » entendu à la Pointe du Hoc : « je remercie les Allemands d’avoir fait tous ces trous !.. ».
Ce commentaire ne venait-il pas mettre un nez rouge sur le visage de ce« clown moustachu » à l’origine de cette terrible 2ème guerre mondiale ? Seul un gamin a ce pouvoir …Un pouvoir que je n’ai plus, ce qui m’avait empêché de ne pas penser à cette véritable « boucherie humaine » cauchemardesque de Saint-Martin de Vareville à Ouistreham rappelée par moult stèles, monuments, croix, cimetières,, drapeaux …
Savaient-ils ces férus d’histoire de France « en culottes courtes » qu’à quelques kilomètres de la Pointe du Hoc, se trouvait la célèbre fabrique des « bonbons d’Isigny au bon lait de Normandie »? Je leur ai caché cette information de crainte qu’ils ne rempilent tous comme volontaires pour s’engager dans une nouvelle « Bataille de Normandie » ! Une bataille qu’ils baptiseraient « Opération Caramel » afin de prendre d’assaut le célèbre établissement .

Après le départ de cette joyeuse troupe de « va t’en guerre », je me suis retrouvé au pied de mon mur « De l’Atlantique à la Baltique » . Un mur dont tous ces gosses m’aident à franchir les échelons grâce à leur présence, à leur insouciance, à leur pétulance, à leur générosité, à leur fidélité, à leurs commentaires surprenants, à leurs questions incongrues…

Sunday, May 6, 2007

Isigny-sur-mer ... et ses bons caramels au bon lait de Normandie

Quelques nouvelles

1
Ancêtres

A Cherbourg-Tourlaville l'association "Dreknor _ les Vikings de la mer" a mis en chantier un Drakkar dans le but de participer au rassemblement de Brest en 2008. Le Drakkar était l'embarcation favorite des Vikings ou Normands : guerriers,navigateurs et marchands des pays scandinaves. Ils furent aussi, et c'est moins connus, des grands administrateurs !
Organisés en petites bandes, ils menèrent des raids dévastateurs en remontant les sfleuves. J'évoque cette longue épopée dans ma conférence relative à la Loire. Notamment à propos de l'ile "La batailleuse" de Saint-Florent le Vieil, sur laquelle ces "blondinets" avaient installé un camp de base.
Charles II "le Chauve" dut acheter plus d'une fois leur retraite. En 885-886, les Normands assiégèrent Paris. Charles III "le Gros" les autorisa à piller la BOurgogne après leur avoir versé une énorme rançon. En 911, au traité de Saint-Clair-sur-Epte, Charles iii "le Simple" abandonne au chef normand Rollon ( Robert) le pays appelé aujourd'hui Normandie et d'où les Normands partirent au XIe siècle pour conquérir l'Angleterre. Rollon et ses sujets reçurent le baptême
et reconnurent Charles III comme suzerain. Lors de mon passage dans la région de Brest, j'ai
visité l'ancienne abbaye de Landévénnec que les Vikings ont mis en ruines !.. Je vous reparlerai de ces Normands dans quelques mois quand je serai au Danemark !..

2
"Dunes de Mielles"

L'étape du vendredi 27, entre Siouville-Hague et Jobourg a été sans conteste celle qui m'a offert les plus beaux paysages de la côte ouest de la presqu'île du Cotentin. Mon ami Marc ( à qui vous devez de recevoir régulièrement de mes nouvelles et des photos ... ) et son épouse Madeleine qui" voulait revoir sa Normandie natale ..." étant venus partager ma journée de repos à Cherbourg, j'ai voulu retourner dans ce décor en leur compagnie pour leur faire goûter. Mielles est le nom donné à ces grands espaces sablonneux et valonnés sur lesquels paissent des
troupeaux de moutons, de chevaux et de bovins. Des espaces "avec vue sur la mer" en bordure de hautes dunes. Ainsi, cette journée de repos en compagnie de mes amis, gardera "un goût de mielles" ...

3
Débarquement Il y a 2 jours j'atteignais la première plage, Utah Beach, sur laquelle débarquèrent les troupes alliées dans la nuit du 5 au - juin 1944. Ces prochains jours je vais donc parcourir les 80 kilomètres où s'est déroulée la Bataille de NOrmandie et ses 4 autres plages : Omaha, Gold, Juno et Sword ..
Déjà marqué par ces 2 journées particulières, cette nuit même, j'ai fait un terrible cauchemard qui m'a fait devenir un de ces combattants ! Coincidence : mardi 8 mai, le film "Le jour le plus long" sera diffusé à la télévision !

4 quelques nouveaux portraits :
un nudiste intégral ...
un ex casque bleu de l'O.N.U.
une princesse
des militants de Greenpeace
un surveillant du littoral
un fleuriste
un gardien de phare

salut Marc ...et tous mes amis "Correspondants"

Caen le 9 mai
Ayant quelques jours d'avance sur mon rendez-vous avec les élèves de Saint Jacques de la Lande ( fixé au mardi 15 mai à Grandcamp-Maisy ), j'ai décidé de me rendre à Caen ( en bus ) pour aller me "recueillir" sur le tombeau de Guillaume le Conquérant, dans l'Abbaye aux Hommes. Mais pourquoi ce "pélerinage" ?

Guillaume "le Bâtard" puis "le Conquérant" ( 1027-1087 ) fait partie de la 6ème génération des ducs de Normandie. Bâtard de Robert le Magnifique et d'Arlette de Falaise, il devint duc de Normandie à seulement 8 ans soit, 120 années après le chef Viking Rolf le Marcheur qui, après sa conversion à la religion catholique en 912 se fit nommer Rollon ou Robert ! Rolf le marcheur, Rollon ou Robert, et enfin Robert le Magnifique, comment voulez-vous qu'après ces similitudes troublantes en 2007, moi "Robert le Chemineau" ( 1947 - ), je ne me sente pas un peu Normand, descendant des Vikings puis de Guillaume le Conquérant ?
Permettezz moi donc de vous faire partager ce pélerinage entamé le 8 mars 2007, sur les pas de mon ancêtre Guillaume. Station 1 : Dol de Bretagne Ancien siège archiépiscopal breton, mon "Ancêtre" y passe en 1064 lors d'une expédition contre son homologue breton Conan II
Station 2 : Mont Saint-Michel
Représenté sur la tapisserie de Bayeux ( devant laquellle je me suis recueilli il y a quelques jours ) l'armée normande s'enlise dans sa baie en 1064.
Station 3 : Barfleur
Le vaisseau Mora ( Drakkar )avec lequel mon "Ancêtre" ira vaincre l'Angleterre à Hastings et offert par son épouse Mathilde de Flandre, a été construit par Etienne, un Barfleurais, dans un chantier naval de ce port sur la côte est du Cotentin.
Station 4 : Varaville
Mon "Ancêtre" inflige en ce lieu paisible une terrible défaite au roi de France Henri 1er ( 1057 )
Station 5 : Dives-sur-Mer C'est dans une anse à l'estiaire de la Dives, que mon "Ancêtre" rassemble sa flotte d'invasion à l'été 1066. Après ces très émouvantes "retrouvailles", il me
restera encore à rencontrer mon "Ancêtre" aux
stations 6,7, et 8 soit :
Dieppe : où, après un séjour de plusieurs mois en Normandie, mon "Ancêtre" regagne l'Angleterre depuis l'embouchure de la Deppa ( 6-12-1067 )
Eu : c'est très certainement dans cette vill que mon "Ancêtre" épouse Mathilde de Flandre vers 1050.
Saint-Valéry-sur-Somme : lieu mythique d'où, au soir du 28 septembre 1066 mon "Ancêtre" quitte le continent avec toute sa flotte , qui s'y était arrêtée pour laisser passer une tempête, à la conquête de l'Angleterre dont il restera le roi jusqu'à sa mort en 1087.
Alors mes amis : ne seriez-vous pas aussi fier que je le suis si, sur votre arbre généalogique
familial,fleurissait une aussi illustre et glorieuse "branche" ?

Rectificatif : dans un message précédent j'avais évoqué les lions qui figurent sur le drapeau
normand.Après enquête, ces animaux sont des léopards et leur nombre, ainsi que leurs traits, ont varié au gré des épisodes de l'histoire liant la Normandie à l'Angleterre.

Précision : si les moines Bénédictins de l'Abbaye aux Hommes avaient l'habitude de se coucher comme les poules, on m'a bien précisé ce matin lors de ma visite de ce lieu béni, que ces moines se couchaient sans les poules.

Murmures : lors d'une récente nuit passée dans le lavoir de Saint-Pierre-l'Eglise,quelques pierres m'ont offert le privilège de confidences. Ainsi, j'ai appris de la part de ces bavardes que si les lavandières se rendaient à ce lavoir, c'était bien pour blanchir le linge mais aussi pour noicir les hommes de leurs propos et commérages .A bon entendeur salut !

Carnet blanc à Falaise :
En ce lieu
Aux premières fleurs du printemps de l'an de grâce MXXVII, Robert la Magnifique, duc de Normandie maître de Falaise, un soir qu'il rentrait de chasse distingua Arlette, fille du tanneur.

Elle avait couleur plus fine que fleur de rose ou bien d'épine et blanchissait devant le ru qui sourd de cette fontaine chemise douce et fin bliau.

Robert s'éprend de la jolie et au chateau, il la requiert montée sur un palefroi au donjon elle porte joye.

Noël d'après advint un filtz, Guillaume le Conquérant duc de Normandie puis roi d'Angleterre après la bataille d'Hastings XIV octobre MLXVI

Rencontres ou "portraits:
un syndicaliste C.G.T.
un ex "interné" du "Vel d'Hiv" en partance vers la
capitale pour les cérémonies du 8 mai

A Deauville
Jean-Paul Belmondo ( en vrai )
Marilyn Monroë ( en poster )
Sophie Marceau ( en rêve )

Le long du "Mur de l'Atlantique"
Charles de Gaulle ( en carte postale )
Patton ( en avenue )
Eisenhower ( en bronze )
Un Ranger ( en statuette miniature )
J'attends maintenant l'assaut d'une "armée" de
sympathiques gosses qui doit "débarquer" sur la plage
normande de Grandcamp-Maisy afin de me délivrer de ma
solitude !